Ce morceau est une respiration. Une reconnaissance lente de soi. Une manière douce de dire : j’ai bougé, pas pour devenir quelqu’un d’autre — mais pour enfin revenir à qui j’étais déjà.
Je me tenais au bord d’un orage intérieur
Le cœur chargé de mots tus par la peur
Enchaîné à des images censées me protéger
Mais qui m’éloignaient chaque jour un peu plus de ma vérité
J’évitais la lumière, comme un mot inconnu
Trop fragile pour parler, trop discret pour le vu
Mais une voix en moi soufflait doucement :
Tu peux t’arrêter de fuir maintenant
Quand ma vérité s’est mise à bouger
La chute est devenue une bénédiction cachée
Chaque larme chantait une nouvelle mélodie
Je devenais moi en laissant l’ancien s’enfuir
J’ai ouvert des portes que je n’osais franchir
Des pièces pleines de honte que je voulais fuir
J’ai vu l’enfant en moi, encore à espérer
Et l’homme que je suis, qui oubliait de s’aimer
Je me suis brisé là où je croyais être fort
Et trouvé une force douce, bien plus fort que l’effort
Pas dans les murs, ni dans le silence froid
Mais dans le regard qui murmure : c’est assez comme ça
Quand ma vérité s’est mise à bouger
Le silence est devenu souffle à partager
Je suis tombé, puis j’ai appris à marcher
Ma peur s’est changée en possibilité
Je respire les mots que je n’ai jamais écrits
Je porte le passé sans qu’il me définisse
Je dis mon prénom comme un nouveau matin
Pas parfait, pas fini — mais sincère et humain
Aujourd’hui je danse sur le sol que j’ai choisi
Ma vérité est claire, elle vit et sourit
Plus de masque, plus de rôle à tenir
Juste un homme qui s’ouvre, prêt à revenir
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